La sculpture est un accomplissement, peut-être une finalité, sans aucun doute un passage obligé pour cette artiste autodidacte.
Les œuvres de Pascale LAZARINI restent un paradoxe.
Ses mains n’ont jamais été formées par un apprentissage académique, elles n’ont jamais été façonnées, elles sont libres de toute inspiration.
D’un bloc d’argile, elles dessinent, creusent, modèlent et puis les premiers traits d’un visage, d’un corps apparaissent avec une expression divine où l’humain et la mythologie se confondent.
L’auteur ne peut en expliquer l’origine.
Elles sortent de terre comme une naissance, comme une évidence.
Pascale LAZARINI a été au début de sa vie collaboratrice dans une galerie d’art à Paris.
S’occuper d’une œuvre, c’est un métier en créer une c’est une prière exaucée.
Le miroir est traversé, Pascale LAZARINI a osé prétendre au qualificatif d’artiste.
Ses œuvres en témoignent.